L’écran interactif est la solution d’avenir de l’éducation. Retour sur l’historique des outils éducatifs, du non-numérique au numérique, et petit point sur le futur de ces technologies.
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De la tablette d’argile à l’écran interactif
Dès l’Antiquité, des tables étaient utilisées à l’école. En ce temps, elles prenaient la forme de tablettes d’argile, de cire ou d’ardoise. Quant au tableau noir classique à craie, il a été introduit dans l’enseignement à la toute fin du 18ème siècle. Si les couleurs ont changé depuis, l’appellation tableau noir fut conservée au fil du temps.
Cependant, son usage va au fur et à mesure de notre siècle se perdre avec l’arrivée des technologies de l’éducation. Les premières technologies à avoir réellement révolutionner l’éducation furent le rétroprojecteur puis le vidéoprojecteur.
Nous avons connu plusieurs technologies de vidéoprojecteur qui ont toutes apporté leur petite amélioration à l’outil. Mais depuis quelques années, des tableaux blancs interactifs (les célèbres TBI) sont venus coupler cette solution. Ce fut aussi le temps de l’arrivée des vidéoprojecteurs interactifs dans les salles de classe. Ces technologies ont révolutionné le contenu du cours et son déroulement. Pourquoi ? Un seul mot magique : l’interactivité. Le tactile a rendu les cours passionnants et a simplifié les échanges.
Et chaque amélioration technologique a au fur et à mesure amélioré les cours et a fait augmenter significativement l’intérêt des élèves pour l’école.
Alors si ces technologies étaient si performantes, pourquoi commencer à passer à l’écran interactif en 2012 ?
Dès le début des années 2010, l’écran interactif vole la vedette au TBI
Il est biaisé de dire que les écrans interactifs ont tout de suite intégré les salles de classe. Au début du développement de l’écran tactile, cette solution interactive restait coûteuse et représentait un investissement financier plus important que le vidéoprojecteur interactif ou qu’un TBI. Il y avait aussi la méfiance qui s’installe à chaque fois qu’une nouvelle technologie fait son apparition : l’écran interactif est-il fiable ? Cet outil est-il durable ?
Mais cela n’a pas pris plus de quelques années (3 ou 4 tout au plus), avant que l’écran interactif ne conquiert le coeur des professeurs et des élèves. Il est beaucoup plus simple à utiliser qu’un VPI ou un TBI et son coeur Android le rend très intuitif. Ses applications en classe sont plus poussées : les possibilités sont plus larges et multipliées.
Contrairement au TBI, l’écran tactile s’allume rapidement et se manipule facilement. Même plus besoin pour le professeur d’y brancher son PC. Il est aussi simple à utiliser qu’une tablette. En fait, on peut dire littéralement que l’écran interactif est une tablette Android géante.
Les VPI et TBI n’ont équipé que 20% des classes en France à cause de quelques défauts qu’ils présentent : leur manque de qualité (un élève dans le fond de classe ne peut pas voir parfaitement ce qui s’affiche au tableau), leur manque de fiabilité (technologie qui peut se révéler défaillante à l’usage, sensibilité à la poussière) et leur complexité. Contrairement à l’écran interactif, ce ne sont pas des solutions interactives autonomes et un réglage est constamment nécessaire.
L’écran interactif a permis de corriger toutes ces failles. Et surtout, dernier détail très important : aujourd’hui, un écran interactif est une solution moins coûteuse qu’un VPI ou qu’un TBI. En effet, à l’achat l’écran interactif est souvent plus cher de quelques centaines d’euros maximum. Mais le coût au long terme est plus facile à supporter avec un écran tactile. Cette technologie demande beaucoup moins d’entretien et est beaucoup plus durable. Par exemple, la dalle d’un écran interactif a une durée de vie de 50 000 heures ce qui équivaut à 30 ans d’utilisation à hauteur de 8 heures consécutives par jour.
Alors imaginons ce que les améliorations de l’écran interactif nous promettent pour le futur…
L’éducation au numérique, par le numérique
écran tactile pour éduquer au numérique
Dans un monde conditionné par les objets connectés, éduquer au numérique est une priorité</h2>
D’internet au téléphone portable, en passant par les tablettes et les jeux vidéos, le numérique envahit le quotidien des enfants. A cela nous pouvons ajouter tous les objets connectés qui les entourent.
Et parler d’envahissement est loin d’être une hyperbole puisque les enfants subissent la plupart du temps ces technologies. De nos jours, un enfant de 6 ans sait se saisir du téléphone portable de ses parents et le déverrouiller. Les 11-18 ans quant à eux sont 61% à posséder un objet digital connecté. Pour autant savent-ils vraiment comment fonctionnent ces objets ? Comprennent-ils les algorithmes qui régissent les réseaux sociaux et les moteurs de recherche ?
Cependant, même si nous tirons la sonnette d’alarme, loin de nous l’idée d’être pessimiste ! Au contraire, nous pensons que les objets connectés sont une chance pour le monde actuel s’ils sont compris et utilisés à bon escient. Un écran tactile dans une salle de classe permet de faire comprendre aux élèves comment fonctionne un ordinateur ou une tablette.
Equiper les salles de classe d’un écran interactif, un premier pas vers l’éducation au digital
La plupart des élèves ont déjà l’habitude du « touché-effleuré » des tablettes Android. D’autres au contraire n’ont pas cette chance. Plus de 30% des foyers français ne sont pas équipés en ordinateur et certains enfants n’en ont jamais utilisé. Leur permettre d’apprendre à appréhender un écran tactile en classe est un moyen de lutter contre cette disparité.
L’écran interactif présente un éventail de ressources pédagogiques
logiciel pour écran interactif
Ci-dessus, deux exemples de la simplicité d’utilisation de l’écran interactif
A gauche, nous observons le raccourcis outil de l’écran tactile. Cela permet au professeur de naviguer simplement sur l’écran interactif.
A droite, il s’agit d’un petit panel d’outils du logiciel Iolaos. Ce logiciel pour écran tactile permet au professeur d’avoir recours à une multitude de petits outils numériques et de pouvoir donner un cours vivant et ludique (tout en restant pédagogique, évidemment).
Du TBI à l’écran interactif, la classe numérique passionne les élèves
On ne va pas se mentir, un cours interactif fait monter de plusieurs crans la curiosité des élèves. Ceux-ci sont largement plus impliqués dans le cours et l’écran tactile leur permet d’effectuer des petits travaux de groupe puisqu’il est multi-touch. Même si les élèves n’iront jamais jusque là, un écran interactif peut reconnaître jusqu’à 20 doigts différents simultanément.
Aller au tableau devient alors un jeu plutôt qu’une punition : c’est plus rigolo d’écrire au stylet ou au doigt qu’à la craie, demandez-leur. De plus, pas de problème de taille ou d’estrade. Un écran interactif peut être complété par un support motorisé ajustable en hauteur facilement, soit par système de balance box ou à l’aide d’une télécommande. Aussi, le professeur peut choisir la taille de son écran tactile en fonction du nombre d’élèves dans la classe et de la grandeur de la salle. Par exemple, un 55″ sera suffisant pour une petite classe d’une dizaine d’élèves. Pour une classe d’environ une trentaine d’élèves, on pourra privilégier un écran interactif 75″ ou 86″.
Les TBI ne sont pas en reste. Ils sont aussi très plébiscités par les élèves, offrant aussi quelques applications très pratiques et une interactivité démultipliée par le multi-touch.
Les professeurs ont besoin des ressources pédagogiques de l’écran tactile
Un écran interactif présente des centaines de nouvelles possibilités pour les professeurs. Que ce soit l’utilisation du hotspot (l’écran tactile devient une borne wifi pour toutes les tablettes de la classe) ou l’interactivité pour faciliter les travaux de groupe, le professeur peut utiliser très simplement les spécificités techniques de l’écran tactile. Il est très intuitif, pas la peine d’être un professeur d’informatique pour savoir s’en servir pleinement.
Du côté matériel, aucune inquiétude à avoir : un écran interactif est ultra résistant.
De toute manière, le professeur pourra toujours compter sur son écran tactile, facile à allumer, et sur le magasin d’applications ludiques et pédagogiques que présente cet écran. A l’heure actuelle, aucune solution pédagogique n’est plus fiable que l’écran interactif. Et au vu des développements en matière d’écran interactif (nouveaux logiciels, écrans capacitifs, accessoires de haute technologie), ce n’est que le début.
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