Le 17 juin, au collège Louise Weiss de Cormeilles-en-Parisis, élèves et enseignants étaient réunis à l’occasion du VObot Challenge Cloud 2021. Leur mission : résoudre en 1h30, les énigmes délivrées. Pour réussir, pas de secret, il faut réfléchir, faire appel aux compétences des uns et des autres. Ecrire les lignes de codes pour faire en sorte que les robots accomplissent les gestes demandés.
Qu’est-ce que le VOobot Challenge Cloud 2021 ?
Pour cette édition VObot Challenge Cloud 2021, 28 collèges, 68 équipes de 4 élèves soit 280 élèves se sont affrontés pour relever les défis lancés.
VObot ? VObot, comme Val d’Oise robot.
La saison 2021 est la troisième à avoir se tenir. La première édition était mise en place en 2018. Cette initiative remarquable vit une croissance exponentielle. A date, 908 élèves ont développé des compétences autour de la robotique éducative. Et leurs enseignants aussi, par la même occasion.
Les élèves et les enseignants, enthousiastes, aiment apprendre ensemble, découvrir, tester, se tromper, continuer.
Le principe de cette opération d’envergure est plus simple à comprendre qu’à réaliser : les collèges volontaires reçoivent en début d’année scolaire un kit composé d’un robot, un tapis, et tous les éléments nécessaires à son bon fonctionnement. Au fur et à mesure de l’année, les équipes répondent à des questions posées sous forme de défis. Bien entendu, le niveau de difficulté augmente au fur et à mesure des épreuves relevées.
Chaque tapis d’entraînement correspond à un niveau : débutant, intermédiaire, expert. Il est échangé tous les deux à trois mois.
Les enseignants sont accompagnés tout au long de l’année scolaire. La fréquence et le sujet de leur accompagnement sont menés en fonction de leur niveau de connaissance de la robotique.
Le 17 juin, au collège Louise Weiss de Cormeilles-en-Parisis, le VObot Challenge Cloud est venu clore l’année de cette activité robotique, pratiquée en dehors des heures de classe, et animée par les enseignants de technologie, mathématiques ou musique !
Un jury, composé d’arbitres techniques, et d’arbitres liés à l’organisation ; munie d’une grille préétablie, départage les équipes selon le travail effectué. Chaque geste compte. Lignes de codes et mouvements des robots sont scrutés.
Cette année, malgré les conditions sanitaires, les demi-jauges, l’enseignement à distance, l’incertitude constante, 53 enseignants ont préparé les élèves tout au long de l’année scolaire.
Côté coulisses et technique, toute la communication et les échanges se passent directement sur l’ENT. L’équipe de la direction de l’éducation et des collèges du département coordonne l’ensemble du projet au fil des semaines, et des mois.
Le 17 juin, les équipes étaient à distance pour relever les défis posés. Une prouesse technique et logistique. Tous les kits, spécifiques au jour J du challenge avaient dû être réceptionnés en temps et en heure pour permettre la participation. De même, l’ensemble du processus nécessaire à la connexion des équipes en vidéoconférence avait dû être opéré correctement pour que tout se passe bien le 17 juin.
Tout enseignant intéressé pour faire participer les élèves de son établissement est bienvenu dans la désormais grande famille du VObot Challenge. L’accompagnement tout au long de l’année scolaire étant lié au niveau, on peut décider de participer, en étant tout à fait débutant en robotique. Important : il faut s’inscrire en septembre, pour permettre la bonne coordination logistique de l’ensemble du projet.
Pour découvrir en images le VObot Challenge, il suffit de visiter sa chaîne Youtube.
En savoir plus sur la robotique éducative
Peut-être avez-vous lu, vu, ou entendu parler des STIAM. Cet acronyme regroupe plusieurs disciplines : Sciences, Technologies, Ingénierie, Arts, Mathématiques.
Cette activité n’est pas neutre pour l’ensemble des apprentissages des élèves, et pour la pratique enseignante.
En effet, la robotique éducative s’articule autour de la pédagogie par projets. La robotique est finalement un véhicule pour permettre aux élèves de travailler réellement ensemble : ils résolvent à plusieurs des énigmes qu’ils ne pourraient réussir seuls. Ils sont dans une démarche d’essai-erreur. L’erreur est d’ailleurs dédramatisée. Comme elle fait partie de la progression, elle entre de facto dans le processus d’apprentissage. A l’instar de tout domaine d’apprentissage. Seulement ici, l’environnement informel permet aux élèves de se détendre face à « l’échec ». Valorisés par leurs réussites, en action constante, les élèves se sentent mieux, apprennent mieux. Ils gagnent en confiance et progressent.
Bien sûr, la robotique éducative est l’occasion d’apprendre à coder, de bidouiller en sciences du numérique. De manière formelle et informelle, les élèves prennent conscience de l’objet même du numérique : un langage permettant de déployer des actions. La question de la maitrise de ce langage se pose à eux de fait, via les actions du robot. Ils prennent aussi conscience de ce qu’est un objet connecté. Comment il est alimenté, par des données, générées par des humains.
C’est aussi une opportunité de découvrir un domaine, peut-être de décider d’approfondir les connaissances plus tard, en s’orientant en fonction de cette envie. Ou au contraire pas du tout. En tous cas, c’est une façon de préparer l’avenir.
Quelques liens pour en savoir plus sur la robotique éducative :
Liste des gagnants :