La Grande Ecole du Numérique (GEN) vient de publier les résultats de son appel à labellisation lancé le 5 avril 2018, dans le cadre du programme #10Knum « 10 000 formations au numérique », du Plan d’Investissement dans les Compétences (PIC) du ministère du Travail.
« Le secteur du numérique est un vivier d’emplois ! Pourtant, ce sont 80 000 emplois qui sont toujours non pourvus faute de profils adaptés. 12 000 personnes seront formées aux métiers numériques grâce aux 347 formations labellisées dans le cadre du programme 10Knum du Plan d’Investissement des Compétences. Collectivement, nous ferons du numérique un levier concret d’inclusion de retour à l’emploi et d’émancipation pour tous ! », Muriel PÉNICAUD, ministre du Travail.
« Le numérique recrute et le numérique permet des transitions sociales majeures. Il ouvre des portes et comprend qu’il faut les ouvrir très grands, aux jeunes et aux personnes sans emploi. Les nouvelles formations de la Grande Ecole du Numérique sont une chance incroyable pour permettre à tous, diplômés ou non, de suivre une formation gratuite dans les nouveaux métiers du numérique. Elle forme à l’avenir et ne le réserve pas qu’à une élite. Elle incarne l’égalité des chances dans l’accès aux métiers en devenir », Mounir MAHJOUBI, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des finances et du ministre de l’action et des comptes publics, chargé du numérique
Sur 855 dossiers de candidature, 347 nouvelles formations aux métiers du numérique,
respectant rigoureusement les 5 critères d’éligibilité et ayant pris en considération les 10 critères de sélection du cahier des charges (Cf Annexe), ont reçu à cette occasion le Label GEN. Elles viennent s’ajouter aux 410 formations précédemment labellisées GEN.
Un Label exigeant synonyme de qualité, d’innovation et d’inclusion
Parmi les critères d’accès au Label GEN, il est à noter :
- Que chaque formation se doit de former gratuitement au minimum 10 personnes peu ou pas qualifiées, en recherche d’emploi, par session. L’objectif ultime étant d’atteindre 80% de personnes formées disposant d’un niveau bac ou inférieur au bac par session.
- Que les formations labellisées doivent intégrer un minimum de 30% de femmes au niveau national. Certaines sessions sont intégralement constituées de femmes.
- Qu’une priorité a été donnée aux formations situées dans les Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV) : 42% des nouvelles formations labellisées sont situées en QPV et dans une bande de 300 m les environnant.
Nos formations sont également reconnues pour la qualité de l’accompagnement social et professionnel qu’elles mettent en œuvre : si les compétences techniques sont importantes, il est aussi indispensable de transmettre aux apprenants les codes de l’entreprise et de les aider à valoriser leur « savoir-être », peu formaté et recherché, car bien souvent synonyme d’innovation au sein des équipes.
Un Label qui réconcilie les besoins des entreprises avec les compétences disponibles sur le marché du travail
Les formations labellisées répondent aux besoins réels des entreprises sur de nombreux métiers aujourd’hui « en tension » : webdesigners, développeurs full stack, techniciens en cybersécurité, etc., mais permettent aussi de former à de nouveaux métiers.
Découvrez la liste des nouvelles formations labellisées
Découvrez les chiffres clés de l’appel à labellisation 2018
C’est une des grandes forces du Label GEN : grâce à la subvention d’amorçage que peuvent recevoir les structures avec le Label, elles se lancent plus facilement dans de nouveaux secteurs du numérique.
Samia GHOZLANE, directrice de la GEN explique : « Grâce à la subvention, le risque financier n’est pas uniquement porté par l’organisme de formation ; cela leur permet de se lancer sur de nouveaux métiers et d’anticiper les besoins des entreprises. Trop souvent jusqu’ici, les formations étaient créées à posteriori pour pallier les besoins. Les formations arrivaient donc toujours avec un temps de retard.
Aujourd’hui, nos formations labellisées répondent aux besoins du marché : le Label GEN joue donc un rôle crucial dans la transition numérique de l’économie française. »