Nous avons suivi un cours de l’option ICN (Informatique et Création Numérique), dispensé en classe de seconde par Laurent Didier, enseignant en mathématiques au lycée Assomption Bellevue à la Mulatière. Il a choisi le TI-Innovator Rover et la calculatrice TI 83 Premium CE pour cette initiation.
ICN est une option choisie en classe de seconde par les élèves qui ne souhaitent pas nécessairement suivre une filière scientifique mais veulent néanmoins acquérir quelques notions de culture numérique et de programmation. Depuis le début de l’année et après avoir abordé les principes de base de la programmation, Laurent rend la programmation concrète et vivante en invitant les élèves à traduire leurs programmes en actions du Rover.
« C’est avant tout une option de découverte dans laquelle les élèves peuvent tester s’ils aiment ou pas la programmation. Ensuite, ils peuvent continuer -ou non- jusqu’en classe de terminale S avec l’option ISN », explique Laurent Didier.
Programmer avec le robot Rover, c’est acquérir les bases d’une culture du numérique
L’informatique et le numérique sont des sujets qui tiennent à cœur au directeur du lycée. Il a mis en place un parcours informatique sur les trois années du lycée, « qui passe par l’enseignement d’exploration ICN en classe de seconde, l’option facultative en classe de première jusqu’à la spécialité ISN (Informatique et Sciences du Numérique) en terminale S », explique t-il.
Cette approche peut aussi tout à fait les amener à proposer ce type de projet sur un travail de TPE, comme le souligne Laurent Didier : « vous présentez un projet comme celui d’aujourd’hui à un TPE et le jury sera enchanté ».
L’option ICN permet au professeur d’aborder cette matière si particulière en mode projet, « sans la pression du programme ».
La classe va ainsi concevoir un programme, le tester grâce au TI-Innovator Hub qui transmet ses consignes au Rover, corriger le cas échéant et aboutir, à force de manipulations et mises en situation, à l’objectif : faire faire au robot ce que la classe a choisi de lui faire faire.
Prise en main rapide et gestion simplifiée avec le duo « calculatrice individuelle de l’élève + Rover ».
Les élèves ont étudié les concepts au début de l’année scolaire et sont rapidement devenus opérationnels avec la calculatrice pour programmer et donc effectuer leurs 1ères manipulations avec le Rover.
« A l’arrivée en classe, il suffit que les élèves sortent leur calculatrice et ils peuvent commencer à programmer ; ensuite, ils vont brancher le Rover sur la calculatrice et directement le Hub puis le Rover exécutent les commandes envoyées par la calculatrice », explique Laurent Didier.
Aucune perte de temps d’installation en classe, pas de délocalisation des élèves en salle informatique et autonomie des lycées : la pratique pédagogique a de quoi séduire.
Mettre du jeu et du concret dans les mathématiques
« Ici, on va utiliser des coordonnées, des angles, des conversions de mesures, pour aboutir à un projet », souligne Laurent Didier. Autant de concepts étudiés par des générations d’élèves sans qu’ils comprennent vraiment « à quoi ça sert ». Désormais, ils le savent : la programmation mobilise des connaissances acquises en mathématiques et les ordonne pour donner vie aux actions du Rover. Les élèves apprécient !
Dans la séquence montrée dans la vidéo, le projet numéro 1 fait appel aux notions de conversions et problèmes d’unités. Le projet numéro 2 envisage la structure conditionnelle tandis que le projet numéro 3 en fait une forme de synthèse : « c’est toujours des structures conditionnelles et répétitives mais imbriquées les unes dans les autres, donc c’est encore plus complexe », explique Laurent Didier.
Autocorrection et infinité de projets : les 2 atouts du robot Rover
Avec un résultat immédiat (ça marche / ça ne marche pas), l’utilisation du robot Rover offre à l’élève la possibilité de se contrôler et de se corriger à l’infini et en toute autonomie. Une plus-value indéniable en particulier en mode projet.
« Peu importe combien d’essais on va faire, l’objectif c’est d’arriver au résultat final et que cela fonctionne », ajoute le professeur.
Laurent Didier n’est jamais à cours d’idée pour faire évoluer les projets qu’il propose aux élèves . « Le projet n’a de limites que l’imagination, tant que cela reste en adéquation avec ce qui se passe dans la réalité et tant que cela permet d’expliquer l’environnement qui nous entoure ». Et bien sûr, les élèves eux-mêmes font preuve d’initiative pour suggérer des projet : quelle meilleure preuve de leur engouement ?
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Reportage réalisé dans le cadre d’un partenariat