Enfants, jeunes, écrans, parents et numérique : beaucoup de questions se posent ; Dans cette série « parentalité et numérique », que nous avons réalisée avec Michaël Stora en 2018 ; à l’époque, ce psychologue et psychanalyste de renom nous livrait sa vision des choses en trois épisodes inédits : « faire de l’écran son meilleur allié » ; « jeux vidéo et numérique : être enfin valorisé » ; et pour finir, « addictions numériques : faut-il juste poser des limites » ?
Aujourd’hui, le premier épisode « faire de l’écran son meilleur allié », fait écho au débat prépondérant des écrans chez les jeunes.
Article de 2018 :
Le rapport de l’académie des sciences concernant les écrans montre qu’il y a un véritable enjeu de compréhension et des avis très différents sur le sujet.
La télévision, par exemple, n’est pas préconisée avant l’âge de trois ans -qui reste, par ailleurs, un conseil avisé d’un autre spécialiste, Serge Tisseron – alors que la tablette tactile oui !
« Parce que la tablette tactile va stimuler cognitivement l’enfant de trois ans », ajoute Michael Stora. Ce qui est largement réfuté par un ensemble de spécialistes psychologues et psychomotriciens qui considèrent qu’il faut « arrêter de stimuler l’enfant cognitivement et le laisser être un enfant, tout simplement ».
« Il est vrai que la parentalité autour des écrans est souvent envisagée sous l’angle de la peur ».
« Nous devons nous adresser à la part intelligente des parents et les aider à se poser les bonnes questions », explique Michaël Stora. « Il n’y a rien de pire qu’un parent coupable ».
« Avant 3 ans, la tablette tactile avec laquelle l’enfant aime être en interaction, c’est sa maman ».
Pour Michaël Stora, il faut prendre les écrans comme des alliés car « à force d’en faire des ennemis, on en fait un objet de transgression et de convoitise ».
Il en est de même sur l’attitude à adopter avec les jeux vidéo ; c’est ce que Michaël Stora abordera dans un deuxième épisode.
Découvrez aussi l’épisode 2 « Jeux vidéo et numérique : être enfin valorisé »
et l’épisode 3 « Addictions numériques : faut-il juste poser des limites ? »