Le numérique est-il un frein ou un déclencheur d’engagement et de persévérance dans les apprentissages ? A quelles conditions ? Comment le numérique peut-il être une alternative à la difficulté des élèves à passer devant les autres ? Comment le numérique peut-il participer à sortir les élèves de la comparaison sociale, souvent source de démotivation chez les élèves, pour aider l’élève à apprécier ses progrès plutôt que ses performances ? Comment l’engagement dans des parcours mieux adaptés peut favoriser les progrès et donc une estime de soi plus positive ?
Apport numérique :
L’intervention traitera de plusieurs plus-values du numérique dans l’apprentissage des élèves:
- Aider l’élève à prendre conscience de ce qu’il sait faire ou ne sait pas faire.
- Favoriser l’engagement dans des parcours différenciés et adaptés
- Favoriser une évaluation formative tout au long d’une séquence pour apprécier ses progrès
- Permettre une évaluation qui s’attache aux acquis et non aux performances comparatives.
Relation avec le thème :
Le numérique est présent aux différentes phases d’apprentissages de l’élève et il lui permet de prendre conscience de son corps et de ses productions. Cette meilleure connaissance de soi permettra à l’élève, sous certaines conditions de s’engager dans un processus d’apprentissage et de prendre plaisir à se voir progresser en EPS.
Le numérique doit aussi permettre à l’enseignant d’engager les élèves ans des parcours différenciés et adaptés, et ainsi de favoriser une prise en charge autonome de ses apprentissages, source de confiance et de sentiment de réalisation personnel. Cette différenciation favorise les progrès et donc une meilleure estime de soi des élèves.
Enfin une évaluation qui s’attache aux acquis de chacun et non comparative favorise aussi un climat de classe basé sur des buts d’accomplissement et non des buts de performances comparatifs.
Synthèse et apport du retour d’usage :
Nous tenterons de proposer une démarche complète d’enseignement s’appuyant sur les travaux de Daniel Favre (comment l’élève apprend). Ce dernier propose un modèle qui prend en compte les émotions ressenties par l’élève à chaque étape de son apprentissage. Nous complèterons cette proposition en analysant tout d’abord les besoins ressentis par l’élève, puis l’apport que peut être celui des outils numériques pour y répondre, au sein d’une démarche d’enseignement.
A chaque étape les besoins de l’élève sont différents. De la prise de conscience, à l’évaluation auto-référencée de ses acquis, en passant par la perception des progrès, le bien être de (des) l’élève(s) passe aussi par la prise en compte de ses besoins et notre capacité à y répondre. Les outils numériques peuvent constituer une aide à l’enseignant pour cela, favoriser les apprentissages des élèves, participer à une meilleure estime d’eux même et à leur bien-être.
À l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 20ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Bien-être et numérique en éducation ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.
Kevin Domenech présentera l’atelier « Comment le numérique peut-il contribuer au bien-être de l’élève en EPS ? » sur la session II « L’ACCÈS AUX RESSOURCES ET AUX CONTENUS PÉDAGOGIQUES FAVORISE-T-IL LE BIEN-ÊTRE DANS LES APPRENTISSAGES ? » mercredi 23 août après-midi et sur la session III « ESPACES ET TEMPS D’APPRENTISSAGE AVEC LE NUMÉRIQUE : FAUT-IL LES QUESTIONNER POUR ATTEINDRE UN CERTAIN BIEN-ÊTRE À L’ÉCOLE ? » jeudi 24 août matin.
Retrouvez tous les articles sur Ludovia#20 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page dédiée.
Plus d’infos : www.ludovia.fr