Aujourd’hui nous sommes en compagnie de Amel Kefif, Directrice générale de l’association « Elles bougent » dont la principale ambition est de renforcer la mixité dans les entreprises des secteurs industriels et technologiques.
On évoquera la question de la mixité dans les métiers technologiques et notamment numérique, et sur l’engagement de Elles bougent sur le sujet de l’égalité homme femme, les origines de cette association et ses principales actions notamment auprès des jeunes dans les collèges, lycées et établissement d’enseignement supérieur.
7000 marraines en France et dans le monde, 260 partenaires pour mener et amplifier les actions
On reviendra sur les constats et les origines de cette inégalité flagrante dans les métiers techniques, technologiques et numériques, les origines d’un tel délaissement des filles pour ces filières, qui ne datent pas d’hier…
Et on dirait que les choses évoluent peu, malgré les actions des associations comme Elles bougent, de l’Etat, des Ministèresou des collectivités locales.
Alors est-ce que les méthodes de Elles bougent sont plus efficaces, plus adaptées au monde de l’éducation, touchent-elle plus les jeunes et de quelle manière ? L’association utilise-t’elle des codes plus adaptés auprès des jeunes ou le phénomène est-il plus profond dans nos sociétés ?
41% des parents pensent que les filières techniques ou technologiques sont trop compliquées pour une fille
On parle de stéréotype chez les parents, qu’en est-il des stéréotypes chez enseignants ? les éducateurs ? Ya t’il une action sur les prescripteurs d’orientation et des parents …?
C’est ce que nous allons voir dans ce podcast et cet entretien d’une vingtaine de minutes avec Amel Kefif.
Elles bougent, est une association parrainée par 6 ministères qui vise à susciter des vocations auprès des jeunes filles dans les métiers des secteurs industriels, technologiques et scientifiques. La principale ambition d’Elles bougent est de renforcer la mixité dans les entreprises des secteurs industriels et technologiques. Les femmes y représentent encore un faible pourcentage des effectifs, surtout sur les postes techniques, et les entreprises les voudraient plus nombreuses à choisir de travailler dans leurs domaines.