Nous recevons pour cet épisode Dominique Wolton directeur de recherche au CNRS, fondateur et directeur de la revue Hermes. Dominique Wolton essaie, à sa manière, de tordre les idées reçues sur le numérique et en particulier le numérique en éducation. On connait bien ses écrits sur l’in-communication où il porte ce regard critique sur les outils et le numérique en général, son développement nous amènera progressivement sur une critique des politiques d’équipement en matériel numérique, mais laissons le plutôt nous expliquer tout ceci…
On découvrira pourquoi Dominique Wolton pense que la technologie est souvent le cache sexe de questions beaucoup plus importantes de notre société, il précise également que selon lui le numérique fait plus souvent communauté que société.
Enfin, il nous amène à comprendre pourquoi il ne faut pas confondre progrès technique et progrès social …
Bio : Licencié en droit et diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, docteur en sociologie, Dominique Wolton est directeur de la Revue internationale Hermès, qu’il a créée en 1988 (CNRS Éditions). Cette revue a pour objectif d’étudier de manière interdisciplinaire la communication, dans ses rapports avec les individus, les techniques, les cultures, les sociétés. Il dirige également les collections Les essentiels d’Hermès et CNRS Communication, publiées chez CNRS Éditions. Directeur de recherche au CNRS, Dominique Wolton a fondé en 2007 et dirigé jusqu’en 2013 l’Institut des sciences de la communication du CNRS. En quarante ans de recherche, il a exploré dix grands thèmes : – l’individu et le couple ; – le travail ; – les médias ; – l’espace public et la communication politique ; – l’information et le journalisme ; – Internet ; – l’Europe ; – la diversité culturelle et la mondialisation ; – les rapports sciences-techniques-société ; – connaissance et communication. Après avoir beaucoup écrit sur les médias, la communication politique, l’Europe, Internet, il étudie les conséquences politiques et culturelles de la mondialisation de l’information et de la communication. Pour lui, l’information et la communication sont un des enjeux politiques majeurs du XXIe siècle, et la cohabitation culturelle un impératif à construire comme condition de la troisième mondialisation.