Numérique éducatif : Nathalie Couzon, une femme de tête, une femme de coeur, qui démontre dans le cadre du Rendez-vous des Écoles francophones en réseau, le REFER, que le numérique éducatif peut être social.
J’ai rencontré plusieurs éducatrices depuis mon retour actif en éducation il y a maintenant une douzaine d’années. Certaines sont dévouées et d’autres plus arrivistes. Je dédie cette chronique à des éducatrices qui m’ont particulièrement touché par leur intelligence, leur dynamisme et leur générosité. Il y a pour sûr dans le milieu quantité d’autres femmes de tête et de coeur et j’ai eu la chance d’en croiser plus d’une mais, pour cette avant-dernière chronique, j’ai choisi de présenter Nathalie Couzon, co-fondatrice et directrice générale du REFER qui est un excellent exemple que le numérique éducatif peut-être social, en particulier à l’international.
Qu’est-ce que le REFER ?
L’acronyme REFER représente le nom de l’évènement annuel ainsi que des activités pédagogiques qui y sont liées.
R pour RENDEZ-VOUS car les rencontres sont multiples et de divers ordres. Pour en nommer quelques-unes :
- des enseignants et leurs élèves qui participent en ligne à divers défis et projets, tels le Défi de Twittérature, Lumière sur les sciences, Ces arbres qui nous entourent
- des partenariats avec des projets organisés par des regroupements d’enseignants francophones comme TwictÉe ou encore Twittenrimes ou encore avec des associations comme la Mission laïque française et Bâtisseurs des possibles.
- un colloque »en prÉsentiel» qui se déroule depuis 2014 dans différentes écoles québécoises de la grande région de Québec ou de Montréal et qui reçoit des visiteurs d’outre mer lors d’une mission éducative qui leur permet de rencontrer leurs collègues québécois, de visiter quelques-unes de leurs écoles et de s’inspirer de pratiques innovantes.
É pour ÉCOLES, car ce sont des écoliers et leurs enseignants qui, grâce au numérique éducatif, participent ensemble à l’un ou l’autre des défis qui leur sont proposés et qui animent le colloque en présentiel par des ateliers durant lesquels ils partagent leurs expériences.
F pour francophonie, car d’octobre à mars, écoliers et leurs enseignants s’activent à diverses activités pédagogiques en préparation de leur participation virtuelle ou en présentiel au colloque, qui est tenu durant la Semaine de la langue française et de la francophonie.
R pour RÉSEAU. C’est ce réseautage international, du Liban à la France, des États-Unis à la Polynésie française en passant par le Canada qui est l’une des caractéristiques de ces rendez-vous et qui exprime l’importance sociale du numérique éducatif.
Si l’origine du REFER vous intéresse, vous pouvez en savoir davantage ici.
Qui est Nathalie Couzon @NATHCOUZ ?
Nathalie est une franco-canadienne établie à Montréal. Elle est originaire de Lyon, diplômée de l’Université Jean Moulin et aussi de l’université Laval de Québec. Elle est actuellement employée comme technopédagogue au Collège Letendre et est aussi membre du comité éditorial d’Éducation Canada de la revue Edcan. Nathalie est une femme ouverte au monde.
Vous pouvez consulter l’article d’École branchée, Innovation pÉdagogique en français : des possibilités infinies, où en compagnie de Caroline Duret, membre du CA du REFER, elle raconte leur vision de l’innovation pour l’enseignement du français au secondaire. Vous pouvez aussi lire son article publié dans la revue Edcan, Contenu original à venir, où elle présente en compagnie de sa collègue Janick Cloutier un bilan de ce qui a été vécu durant la pandémie et propose aussi des idées et pistes pour envisager le futur de l’école dès la rentrée 2021.
En tant qu’exemple d’une réussite de l’école transformée par le numérique pédagogique, d’une école où la société scolaire est l’ensemble de la francophonie, le REFER ne doit pas être victime de la pandémie. Je crois à l’importance des contacts entre les élèves de divers continents, contacts facilités par les technologies numériques. C’est tout jeune qu’il importe de percevoir que nous sommes tous membres de l’Équipage du vaisseau spatial Terre, comme le disait McLuhan.