Dans cette séance, Magali Gibert et Jean-Manuel Hache enseignants à l’école St-Michel de Bannières, construisent une séquence sur l’entrainement à la manipulation des lettres et des chiffres pour leurs élèves de petite, moyenne et grande section de maternelle, grâce aux tablettes et aux applications Marbotic. Frédéric Mianes, ERUN dans la circonscription de Gourdon, apporte son regard d’expert.
« Nous avons mis en place un travail d’équipe au sein de l’école avec mon collègue qui a les petites et grandes sections » , explique Magali Gibert.
Par exemple, dans le domaine du langage, dès la petite section, ils introduisent l’application Alphamonstre avec un travail sur les initiales des prénoms des enfants.
« Nous poursuivons ce travail en moyenne section en élargissant sur toutes les lettres de l’alphabet et on commence à travailler la correspondance avec les lettres script puis les lettres cursives » .
Et enfin, en grande section, ils travaillent, en plus, la correspondance avec le bruit des lettres pour arriver jusqu’à l’écriture des syllabes.
« Au niveau d’une séquence, nous avons essayé de voir comment intégrer les applications MARBOTIC par rapport à ce que nous faisions en classe » , souligne Jean-Manuel Hache.
C’est ce qui a plus à Magali également, c’est d’avoir des objets à manipuler et ne pas se limiter à un travail sur tablettes numériques.
« L’avantage, c’est que nous avons un matériel physique à manipuler, à savoir les lettres et les chiffres connectés ; donc les enfants ne se retrouvent pas passifs devant leur tablette » .
Les élèves fournissent une quantité de travail plus importante avec ces outils et le matériel est très adapté, ce qui permet une grande autonomie des enfants dans l’activité.
« L’objectif de tous ces outils, c’est de s’entraîner, en évoluant chacun à leur niveau » , souligne Jean-Manuel Hache.
En effet, les applications de MARBOTIC avec les chiffres et lettres connectés permettent tout à fait de mettre en place de la différentiation pédagogique.
« On peut paramétrer les applications et donc s’adapter au niveau de compétences et de maîtrise de chaque élève » .
« C’est un plaisir de les voir prendre plaisir à apprendre » , ajoute Jean-Manuel.
Frédéric Mianes a également constaté l’investissement des élèves dans l’activité et de plus, « ils réussissent le travail qui est demandé » , précise-t-il.
Ici, nous ne sommes pas dans une situation du « tout numérique », puisqu’on peut facilement lier cette activité sur tablettes à une activité d’écriture réelle. C’est que vous pouvez remarquer dans le reportage ci-dessus.
« Il n’y a pas de traces laissées dans l’application, mais le fait de faire cette activité d’écriture juste après, cela permet de garder trace du travail de l’élève » , ajoute Frédéric Mianes.
Remerciements aux Rencontres e-éduc’ qui nous ont fait confiance pour la réalisation de ces reportages. Une nouvelle vidéo « Cas d’écoles », la semaine prochaine, sur ludomag.com