Le projet Communauté d’Apprentissage de l’Informatique vise la mise en communauté d’enseignant·e·s pour leur faciliter la découverte de l’informatique et d’outils nécessaires pour son apprentissage aux élèves de 10 à 18 ans.
Une plateforme et des outils numériques permettent l’entraide entre enseignant·e·s à travers discussions et partages d’expériences et de ressources pédagogiques.
Dans ce contexte, le projet de Communauté d’Apprentissage de l’Informatique (CAI) vise la mise en communauté d’enseignant·e·s pour faciliter la découverte de l’informatique et leur permettre d’accéder aux outils nécessaires pour son enseignement aux élèves de 10 à 18 ans : entraide entre enseignant·e·s et autres professionnel·le·s de l’éducation, partages d’expériences et de ressources pédagogiques, co-construction de projets, via une méta-plateforme cai.community en phase de déploiement.
C’est par exemple le cas du projet Canopé de “Collection Open Badges Robotique Educative” à propos de robotique éducative ou de nos #CAIchat qui permettent de partager sur des sujets comme «Informatique et société» ou l’enseignement du Numérique et Sciences Informatiques (NSI) au niveau lycée. À bientôt à Ludovia pour se rencontrer sur ces sujets.
Qu’y fait-on concrètement ?
On y partage, identifie, évalue ou construit des ressources; on échange, s’accompagne et partage nos pratiques; on se donne des rendez-vous et on se rencontre pour s’entraider sur internet ou les territoires. Tout est librement réutilisable en CC-BY et CeCILL-C.
Nous sommes au service des enseignant·e·s et éducatrices et éducateurs francophones au sens large, toute personne intéressée (ex: parent) est bienvenue.
Nous sommes régis par une charte qui tient en quelques mots :
#entraide #partage #bienveillance
#respect-mutuel #esprit-critique #humour:)
Une vue de la plateforme résultat de la réflexion partagées ici et des spécifications proposées, on y voit le choix d’une présentation minimale, les différentes rubriques qui correspondent aux fonctionnalités proposées ici et le lien avec les réseaux sociaux les plus usités par les personnes qui vont l’utiliser.
Comment ça marche ?
Très simplement
1/ on édite et consulte des “ressources” (de formation, activités, outils logiciels, …) qui sont définis par des méta-données, et peuvent former des “parcours”; on trouve aussi des profils de personnes (avec qui on partage et s’entraide), des “rendez-vous” (en ligne ou sur un territoire), ou des simples “brèves” (actualité, bonne-feuille, liens utiles, …).
2/ on “partage” sur des fils de discussion qui sont structurés en catégories et s’ouvrent et se ferment selon nos besoins, on y pose des questions, on y propose des retours sur les ressources, on y invite à co-créer des ressources, on y organise des rendez-vous en ligne ou sur un territoire
Une vue de la page de ressources, on peut rechercher une ressource par recherche textuelle, différentes métadonnées, et il y a aussi la possibilité d’une aide pour rechercher un ressource, en proposer, ou en co-créer.
À quel niveau aider les collègues enseignant·e·s ?
Notre projet cherche simplement à offrir ce qui semble manquer dans l’écosystème actuel.
• Assistance documentaire : beaucoup de belles ressources, partagées au fil de messages sur des mailing listes, ont besoin d’être thésaurisées et recevoir des métadonnées permettant de facilement les retrouver. Pour couvrir ce besoin, il faut un référentiel de référencement et une véritable aide humaine documentaire avec un support en matière de secrétariat numérique.
• Espaces de co-construction : les ressources actuelles sont majoritairement individuelles ou le fait de petites équipes locales, à contrario de produits comme les ouvrages scolaires ou les ressources numériques issues de travaux d’équipes qui permettent de rassembler une intelligence collective. Pour couvrir ce besoin il faut proposer un process et des outils usuels de travail collaboratif.
• Bureau d’accueil individuel : il y a un vrai besoin de contact “personnel” en contrepoint des discussions collectives, pour des problèmes spécifiques ou moins faciles à exprimer publiquement, ou des demandes dont la formulation est encore préliminaire. Pour couvrir ce besoin, une personne animatrice de communauté est disponible.
• Service pour les rencontres hybrides : au-delà des échanges asynchrones (mails ou forum) le besoin de rencontres en ligne ou sur un territoire est couvert de manière un peu disparate, et (i) une solution de rendez-vous en ligne est proposée: ouverte, sécurisée et facile d’utilisation tandis qu’un (ii) outil minimal connectable aux agendas numériques usuels permettant de poser des rendez-vous est déployé.
• Navigation entre plateformes : entre les dialogues par courriels, utilisation des réseaux sociaux, sites webs personnels sous forme de blogs, de dépôts de ressources ou de banques, multiples outils d’échange et co-travail synchrone en ligne, il y a vraiment besoin de mettre en lien ces différents espaces de ressources, partages ou rendez-vous. Pour couvrir ce besoin, une méta-plateforme est déployée à capot ouvert.
Maintenant que l’on commence à enseigner l’informatique en secondaire et primaire, il faut surtout se demander comment le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche peut continuer de s’orienter au service et aider à la continuation de la réussite de cette mutation.
Les initiatives sont multiples, et la présente est une des briques de ce mouvement de soutien à ce qui va permettre à nos enfants, avec l’aide des enseignants, de maîtriser le numérique, en apprenant les bases de l’informatique.
Pour en savoir plus : hal.inria.fr/hal-02994175v3
Source : Olivier Goletti et toute l’équipe de CAI
Article à consulter également sur www.lemonde.fr/blog/binaire