C’est la question qui a été posée à Sébastien Franc, Professeur d’anglais et fondateur du collectif P@tChwørK à l’occasion de l’Université d’été LUDOVIA, 17ème édition.
Dans son collectif P@tchwørK, qui est composé de différents enseignants de tout niveau, de toute discipline, il mène une réflexion commune sur les approches pédagogiques « afin d’ouvrir les portes« , explique-t-il.
« Nous construisons ensemble, dans ce collectif, dans des groupes de travail, sur des thèmes précis comme l’enseignement explicite, l’aménagement de l’espace, etc » ; « et nous nous rendons compte que nous avons tous des objectifs communs » , souligne-t-il.
Question sur l’injonction au numérique…
L’important, pour Sébastien Franc, au travers de ce collectif, était de revenir à l’humain et au pédagogique ; « au cours de mon parcours j’ai eu l’impression d’oublier le côté humain et pédagogique lorsque j’ai répondu, à un moment donné, à la demande d’utiliser du numérique et de perdre, un peu, l’âme pédagogique » , souligne t-il.
Le thème de LUDOVIA#17 « injonctions numériques, entre techno-enthousiasme et pratiques collectives », l’a donc particulièrement inspiré… Pour lui :
l’injonction d’utiliser du numérique, a eu comme un contre-effet, « qui m’a obligé de puiser en moi plus de pédagogique et d’humain » .
Finalement, le numérique n’aurait-il pas permis à l’enseignant de se repositionner ? C’est la question que pose Sébastien et qu’il se pose tous les jours, comme il le décrit dans l’interview ci-contre.
Plus d’infos :
Pour rejoindre le collectif P@tChwOrK soit sur Twitter @PtChwrKFR, soit le site patchworkfr.com