L’écran interactif est sans conteste l’avenir de toutes les salles de classe. Certains pays, déjà équipés en tableaux interactifs renouvellent ces derniers par des écrans qui présentent de nombreux avantages sur les anciennes solutions. Voyons les critères à prendre en compte pour équiper une salle de classe avec le bon écran interactif.
La taille de l’écran
Contrairement à un tableau à craies ou feutres, l’écran interactif permet de concentrer l’affichage sur un seul élément d’étude. S’il y a besoin de revenir en arrière, il suffit de ré-afficher les pages précédentes. Sur un tableau traditionnel, ce qui a été effacé n’est plus disponible…
L’écran interactif n’a donc pas besoin d’être aussi grand, car il est de plus très lisible de par sa haute définition.
Dans la pratique, un écran interactif de 75 pouces est un excellent compromis dans une classe d’une trentaine d’élèves. Lorsque l’usage de l’écran se fait plutôt en point de rassemblement (comme en maternelle), un écran plus petit, par exemple de 65 pouces sera plus confortable.
Pour une utilisation plus magistrale dans une très grande classe, on pourra se tourner vers un écran plus grand, mais les prix flambent rapidement. Cependant, il convient de prendre en compte la durée de vie du matériel, bien supérieure à celle des vidéoprojecteurs. La différence de prix à terme pourra être relativisée avec les économies d’électricité et de maintenance.
Le nombre de points de contact
Cet argument était sensible pour les tableaux interactifs dont certains modèles n’acceptaient qu’un ou deux points de contact. Aujourd’hui, tous les écrans interactifs acceptent au moins une dizaine de points de contact simultanés. Ce n’est donc plus un critère déterminant.
L’ergonomie
Contrairement aux premières solutions avec vidéoprojecteurs, la mise en route est hyper simple. Il suffit d’appuyer sur un bouton et il n’est plus nécessaire de faire de calibrage et autres opérations chronophages.
Tous les modèles d’écrans interactifs sont semblables à de grandes tablettes et s’utilisent donc de façon très simple et naturelle.
Pour ceux qui recherchent l’ergonomie la plus simple, les modèles permettant de distinguer l’outil utilisé (doigt, stylet, tampon effaceur) ou capables de reconnaître des gestes seront encore plus pratiques à utiliser.
La surface
Lorsque l’on passe le doigt sur une vitre ordinaire, cela laisse des traces et le toucher peut être désagréable, car la résistance à l’avancement du doigt est rapidement fatigante.
Pour éviter ces inconvénients, la plupart des fabricants ont opté pour une surface finement dépolie sur laquelle les doigts laissent moins de traces et sur laquelle ils glissent facilement.
On prendra donc soin d’acquérir un modèle d’écran disposant de cette surface particulière.
La résolution
Contrairement aux vidéoprojecteurs, les écrans disposent tous en natif d’une excellente résolution HD, voire 4K. Cela permet à la personne qui manipule de voir les plus petits détails, notamment le texte des menus dans les applications.
Pour les élèves situés à distance, la qualité de l’affichage sera toujours parfaite. La seule précaution à prendre est d’utiliser une police de taille suffisante pour être visible de loin. Une taille de 24 points est lisible de partout dans une salle de classe.
L’informatique embarquée
Les écrans interactifs, même d’entrée de gamme, disposent d’un petit système Android embarqué. Ils peuvent donc être utilisés sans avoir besoin de rajouter un ordinateur.
Cela permet de laisser un écran en self-service, sans avoir la contrainte de mobiliser un ordinateur.
Selon les marques et la gamme des écrans interactifs, le système embarqué pourra être plus ou moins performant afin de permettre d’utiliser des dispositifs mobiles annexes ou de travailler en ayant ses documents dans le cloud.
Certains modèles acceptent un OPS, un ordinateur dédié qui est fixé dans un tiroir spécifique. Ce module peut être changé pour upgrader le matériel. Les modèles haut de gamme sont de véritables ordinateurs avec un système d’exploitation complet, comme Windows.
Cela permet d’avoir un matériel totalement utilisable sans lui annexer d’ordinateur externe.
Le réglage en hauteur et la mobilité
Les systèmes avec un vidéoprojecteur étaient complexes à déplacer et à régler en hauteur. Seuls les systèmes haut de gamme disposaient d’un système de réglage en hauteur n’obligeant pas à recalibrer à chaque mouvement.
Les écrans interactifs étant en un seul élément, ils se règlent facilement en hauteur. Il suffit d’avoir un support mural ou un pied adapté.
La mobilité d’un système avec vidéoprojecteur était très relative, notamment pour passer les portes. Un écran interactif sur pied à roulettes est beaucoup moins encombrant et son déplacement hors d’une salle de classe est plus envisageable. On se posera cependant la question de l’intérêt de passer un écran d’une salle à l’autre.
Les autres critères
Contrairement aux systèmes avec vidéoprojecteurs, tous les écrans interactifs sur le marché sont convenables en termes de luminosité, contraste, rapidité de réponse…
Ils disposent tous d’entrées en nombre satisfaisant et permettent ainsi d’avoir le choix entre l’ordinateur embarqué, un ou deux ordinateurs externes et une source vidéo classique.
Ils sont également connectés par câble Ethernet et/ou Wifi, ce qui leur permet de s’actualiser et s’intégrer dans un réseau scolaire.
Cela fait qu’au final, les seuls critères vraiment déterminants sont la taille de l’écran et l’ergonomie. Le choix d’un matériel est donc simplifié.
Maintenant que vous savez bien choisir l’écran idéal à votre salle de classe, découvrez les différents usages de l’écran interactif en enseignement.
Article diffusé dans le cadre d’un partenariat.