Magdalena Kohout-Diaz, Professeure des universités en sciences de l’éducation à l’INSPE & chercheure à l’Université de Bordeaux, a présenté le sujet « Vers une éducation globale et inclusive » ? dans le cadre d’EIDOS64 qui s’est déroulé à Bayonne-Biarritz mercredi 22 janvier.
Dans l’interview ci-dessus, elle rappelle que le mouvement global en faveur de l’éducation inclusive date de la déclaration de Salamanque, en juin 1994 ; à ce moment-là, deux principes ont été posés : le principe d’une éducation pour tous et, par concomitance, le concept ou la conception de besoins éducatifs particuliers.
« La tension dans laquelle on se trouve aujourd’hui est la suivante : comment définir des besoins éducatifs et pédagogiques particuliers pour les élèves indépendamment d’une référence exclusive à une description des troubles mentaux » , explique Magdalena Kohout-Diaz.
Sur la place de la France dans le paysage européen et mondial, elle tient à souligner que la France n’est pas du tout mal placée, mais il est vrai qu’elle n’est pas pilote. Comme exemples de pays un peu plus « en avance », elle cite le Québec où l’approche d’éducation inclusive telle qu’elle est définie en termes de mise en oeuvre et d’approche pédagogique universelle, est vraiment très intéressante.
“Une pédagogie inclusive est une pédagogie pour tous, sans aucun stigmate“.
Il y a encore beaucoup de disparités entre pays et c’est aussi ce que Magdelena explique dans la vidéo ci-dessus que nous vous invitons à découvrir.
Plus d’infos sur la déclaration de Salamanque, par exemple ici => dcalin.fr/internat/declaration_salamanque
Retrouvez toutes les interviews réalisées à EIDOS 64 sur l’édition 2020 à Bayonne-Biarritz.