Dans un monde où les images circulent en flux continu, former son regard devient indispensable. L’éducation à l’image, aux médias et à l’information, et l’éducation artistique et culturelle deviennent des priorités nationales. Savoir analyser les images qui nous entourent est plus que jamais un enjeu de société.
ERSILIA, nourrie des 10 ans d’expérience pédagogique et de méthodologies développées sur le terrain par La Fabrique du Regard, est à ce jour le seul outil innovant et collaboratif en France à proposer une éducation à la citoyenneté par l’image.
Une nouvelle thématique sur ERSILIA : « Image et corps »
En plus des contenus liés à la thématique « Image et territoire », ERSILIA s’enrichit de nouvelles ressources autour de la thématique « Image et corps ».
Des vidéos, textes, images et liens hypertextes pour s’interroger sur le corps en tant qu’incarnation des désirs et des craintes, à partir des œuvres suivantes :
- Le « Protest Book » du photographe japonais Kazuo Kitai auto-publié en 1965 alors que l’artiste assiste à un mouvement de révolte dans son pays contre la domination américaine. Découvrez comment les artistes expriment une révolte, un engagement politique avec leur corps, en un diaporama de 34 images ;
- Les Indes Galantes de Clément Cogitore, réalisée pour la 3e Scène de l’Opéra de Paris. ERSILIA présente les enjeux de cette ode au mouvement : le corps dansant devient un moyen d’expression qui libère les tensions sociales et politiques tout en provoquant une réflexion profonde sur notre rapport à l’Autre.
ERSILIA s’est mobilisé dans le cadre de la Semaine européenne de l’éducation aux médias
À l’occasion de la Semaine européenne de l’éducation aux médias, le BAL a convié enseignants, artistes, professionnels du champ social et de la culture (bibliothécaires, chargés de programmation, animateurs, médiateurs, éducateurs, responsables pédagogiques…) à un atelier en visioconférence sur les images de presse : « Comment décoder les images de presse ? ».
L’image de presse repose sur des codes qui présentent les événements comme des allégories clairement identifiables et sans cesse répétées. Dans cet atelier, en s’appuyant sur les ressources d’ERSILIA, les participants ont analysé des exemples iconiques de la photographie de presse et les ont mis en écho avec des œuvres d’artistes qui cultivent une mise à distance face à l’écriture de l’événement. Deux approches nécessaires pour décoder les ressorts politiques des images d’information.
ERSILIA, quels retours d’expérience ?
Une série de vidéos vous raconte comment s’emparer d’ERSILIA, que vous soyez jeunes, élèves, enseignants, artistes…
Flavie Pinatel, réalisatrice, a mené un atelier de création avec les jeunes du collège Langevin-Wallon à Rosny-sous-Bois (93) sur l’appropriation du territoire et la cartographie subjective en s’appuyant sur ERSILIA : « dans le film que nous avons réalisé ensemble, les jeunes dansent et dessinent leur territoire avec leur corps. »
Théo et Kévin du lycée Eugène-Hénaff à Bagnolet (93) reviennent sur leur expérience d’ERSILIA, les jeux, leurs images préférées et les idées qu’elles génèrent : « ce que j’aime le plus, ce sont les jeux, car ils dépendent totalement de nous, on choisit les images, on doit faire des liens entre elles, et les décrire. Ce n’est pas évident, mais ça permet de se positionner, de prendre du recul par rapport aux images et de créer un lien qui nous est propre. »
Catherine Viennot, enseignante de lettres à la cité scolaire Jules-Ferry (Paris 9e) explique comment l’image, sur ERSILIA, s’est révélée un outil pour libérer l’expression des élèves : « cette année, j’ai voulu innover et permettre, en parallèle de notre cours, une évasion vers l’écriture, vers la recherche, vers la réflexion. Utiliser ERSILIA comme un cahier d’expression ou de création. »
Élève de 3e, Mérinissa explique pourquoi elle a présenté ERSILIA à son oral de brevet.
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