Le colloque Clair 2018 a clôturé sa 9e édition le 27 janvier dernier et son directeur Roberto Gauvin peut fièrement dire « mission accomplie ». Pour mon compte, j’en suis à ma 5e participation consécutive et vous seriez bien en droit de vous demander pourquoi je suis retourné à Clair cette année ?
Je pourrais vous invoquer les conférenciers de choix : Margarida Romero, Thierry Karsenti, Pierre-Yves Rochat ou encore Marius Bourgeoys. Je pourrais enchaîner avec la qualité des participants à la session « Ignite » qui s’est ouverte avec le robot humanoïde Nao qui nous a expliqué la pertinence de programmer à l’école jusqu’à Simon Lavallée qui nous a proposé des solutions pour amener les élèves à s’entreprendre dans leurs apprentissages.
J’aurais pu vous remémorer la qualité des présentateurs de pratiques gagnantes ou encore la qualité de la Foire pédagogique qui ne cesse de croître d’année en année. Ce serait encore insuffisant, car il manquerait tout le volet musico-émotif où les élèves interprètent des pièces musicales et nous charment par leurs voix au moment d’interpréter des chansons. Comment passer sous silence la performance de Bradley au moment d’interpréter Qui a le droit ? de Patrick Bruel ?
Clair, c’est aussi une série de nouvelles expériences et de nouvelles rencontres. Il y avait quand même le tiers des participants qui en étaient à leur première expérience. Quel bonheur de retrouver des anciennes collègues qui ont osé présenter leurs nouvelles pratiques pédagogiques ou encore de rencontrer « pour vrai » de nouvelles relations Twitter. Enfin, la chance d’animer un « bar camp » sur la formation continue avec des pédagogues de l’Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick fait aussi partie de l’énergie que j’aime tant retrouver à Clair.
Clair n’est surtout pas une « secte » de convertis: c’est une rencontre de gens passionnés à vouloir « faire les choses autrement » pour améliorer l’éducation que nos élèves reçoivent.
Il y a longtemps que Clair est devenu un évènement incontournable en éducation. Ce n’est pas pour rien que Roberto et le Centre d’apprentissage du Haut-Madawaska (CAHM) ont reçu 2 prestigieux prix : le prix international Paul Gérin-Lajoie et le prix QUASAR des écoles entrepreneuriales.
Cinq ans plus tard, je reviens de Clair avec le sentiment d’avoir mis mes 2 doigts sur les pôles d’une batterie pendant 3 jours : complètement rechargé.